Créez votre entreprise gratuitement avec Clementine
Créer mon entreprise
Création d'entreprise offerte (jusqu’au 10/11) ! ⏳ J’en profite

Le Blog de Clementine
Guides, conseils et astuces pour piloter votre activité avec sérénité.
Dernière mise à jour le · 4 min

L'ouverture d'un cabinet dentaire est une démarche ambitieuse qui nécessite rigueur, organisation et anticipation. Entre les démarches administratives, le choix du local et la recherche de financements, plusieurs étapes doivent être franchies avant de pouvoir accueillir vos premiers patients.
Suivez ce guide pour découvrir les étapes clés de la création d'un cabinet dentaire rentable et pérenne.
Un cabinet dentaire regroupe des professionnels de santé spécialisés dans les soins bucco-dentaires. Il s'agit d'un espace dédié à la prévention, au diagnostic et au traitement des pathologies dentaires.
Avec le vieillissement de la population, la demande de soins dentaires augmente, rendant ce secteur d'activité très attractif pour les entrepreneurs en quête de stabilité et de rentabilité.
Pour exercer en tant que dentiste libéral et ouvrir votre propre cabinet, certaines qualifications et compétences sont indispensables.
Tout d’abord, vous devez détenir un diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire et être inscrit à l'Ordre des chirurgiens-dentistes. Une inscription qui vous permettra d’obtenir un numéro RPPS (Répertoire Partagé des Professionnels de Santé) et la Carte de Professionnel de Santé (CPS).
Qualités essentielles pour réussir :
Compétences techniques en médecine dentaire
Organisation et rigueur dans la gestion quotidienne
Flexibilité pour s’adapter aux innovations technologiques
Bonnes capacités relationnelles pour interagir avec la patientèle et les partenaires
L'ouverture d'un cabinet dentaire ne se fait pas sans une solide étude de marché. Ce diagnostic est crucial pour déterminer les besoins en soins dentaires de la population locale et évaluer le niveau de concurrence dans la zone géographique choisie. Les points à analyser incluent :
La densité et les caractéristiques de la population (vieillissement, santé bucco-dentaire)
La fréquence des consultations dentaires
Le nombre de dentistes déjà installés dans la région
Il est aussi important de choisir un local adapté aux normes légales et accessible à vos patients. Assurez-vous que le cabinet est situé dans une zone facilement accessible (parking, transports en commun) et bien desservie par d’autres professionnels de santé, comme les médecins généralistes et les pharmaciens.
Le choix du statut juridique est une étape déterminante dans la création de votre cabinet. Si vous souhaitez exercer en solo, vous pouvez opter pour le statut d’entreprise individuelle (EI), où vous serez soumis à l’impôt sur le revenu (IR). Toutefois, cette forme juridique implique une confusion des patrimoines personnel et professionnel, avec des obligations comptables allégées.
En revanche, si vous choisissez de vous associer à d’autres praticiens, plusieurs options s’offrent à vous :
Société Civile Professionnelle (SCP) : mutualisation des moyens et des charges
Société d’Exercice Libéral (SEL) : statut de salarié avec responsabilité limitée
Société Civile de Moyens (SCM) : partage des ressources matérielles et humaines
Ces formes juridiques collectives présentent l'avantage de permettre une répartition des charges et d’offrir une fiscalité avantageuse grâce à l’impôt sur les sociétés (IS).
L’ouverture d’un cabinet dentaire nécessite un investissement initial important. En moyenne, le coût d'installation varie entre 150 000 € et 200 000 €, couvrant l’achat du matériel médical, les frais d’aménagement du local et les travaux de mise aux normes. Il est donc indispensable de préparer un business plan solide pour convaincre les banques et obtenir les financements nécessaires.
Les aides spécifiques pour les professionnels de santé (aides de l’ARS pour les zones sous-dotées, dispositifs de l’Assurance Maladie) peuvent également vous soutenir dans votre projet.
L’équipement du cabinet dentaire doit répondre à des exigences strictes en matière de qualité et d’hygiène. Parmi les équipements de base, on retrouve :
Fauteuil dentaire
Matériel de radiographie
Autoclave pour la stérilisation
Instruments dentaires et fournitures d’hygiène (gants, masques…)
Si vous prévoyez de gérer un volume important de patientèle, il peut être judicieux de recruter du personnel supplémentaire, comme un(e) assistant(e) dentaire pour vous aider dans la gestion des tâches quotidiennes (préparation des soins, stérilisation du matériel, accueil des patients).
Pour créer votre cabinet dentaire, il faudra accomplir un certain nombre de démarches administratives :
Rédaction des statuts juridiques de votre société
Immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) et obtention d’un numéro SIRET
Souscription à une assurance responsabilité civile professionnelle (RCP) pour couvrir les risques liés à votre activité
Conformité aux normes d'hygiène et aux règles de sécurité (accessibilité, incendie)
Une fois votre cabinet créé, vous devrez attirer vos premiers patients. Une stratégie de communication bien pensée est essentielle pour vous faire connaître.
Bien qu'il soit interdit de faire de la publicité comparative dans le domaine de la santé, vous pouvez créer un site internet informatif pour présenter vos services et faciliter la prise de rendez-vous en ligne. Inscrivez-vous également sur des plateformes comme Doctolib pour améliorer votre visibilité.
Par ailleurs, le développement d’un réseau avec d’autres professionnels de santé (médecins, orthodontistes, pharmaciens) peut vous aider à obtenir des recommandations et élargir votre patientèle.

Article écrit par Clementine
Créez votre entreprise gratuitement avec Clementine
Créer mon entreprise

Vous envisagez d’investir dans l’immobilier et vous vous demandez si vous pouvez cumuler SCI et LMNP ? Bonne nouvelle : c’est possible, mais pas sans conditions. Entre souplesse de gestion, fiscalité allégée et risque de bascule à l’impôt sur les sociétés, ce montage attire autant qu’il interroge.
5 min

Le coup d’accordéon est une opération qui consiste à réduire le capital social pour effacer les pertes, puis à l’augmenter aussitôt pour reconstituer les fonds propres. C’est un moyen de repartir sur des bases financières saines sans dissoudre la société.
9 min

Fermer son entreprise n’est jamais une décision facile. Que ce soit par choix ou par contrainte, une cessation d’activité soulève toujours de nombreuses questions : quelles démarches effectuer, quelles conséquences fiscales ou sociales prévoir, et comment clôturer proprement son entreprise ? Si vous êtes sur le point de mettre fin à votre activité, mieux vaut connaître les étapes à suivre pour éviter les erreurs administratives et financières.
6 min